Le marché du travail est régi par un ensemble de lois, de règlements, de politiques et de conventions qui encadrent l’action des différents acteurs (employeurs, employés, État et organisations représentatives).
Le Code du travail a été élaboré avec la participation des opérateurs économiques et sociaux et publié en 2004 et permet, à côté des conventions collectives, de fixer le cadre et les règles du jeu du marché du travail, et servent de support pour les politiques publiques de l’emploi.
Le Maroc compte près de 26 syndicats de salariés. Les principales centrales syndicales sont l’Union Marocaine du Travail (UMT), la Confédération Démocratique du Travail (CDT), la Fédération Démocratique du Travail (FDT), l’Union Nationale du Travail du Maroc (UNTM) et l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM).
La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) est la principale organisation d’employeurs avec 90.000 membres et affiliés. Elle défend les intérêts des entreprises du Maroc auprès des pouvoirs publics et sociaux.
Le salaire minimum dans le secteur de l'industrie, du commerce et des services est fixé à 2.571 MAD par mois (soit environ 267 USD). Près de 40% des emplois sont agricoles, l’industrie emploie 20%, tandis que le secteur des services concentre 40% des emplois.
En sus, l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC), en tant qu’établissement public, a été créée en 2000 afin d’appuyer les personnes en recherche d’emploi, en les formant et à faire correspondre leurs compétences aux demandes du marché du travail. Cette agence gère trois programmes actifs d’emploi : IDMAJ(subventions salariales pour les diplômés sans emploi), TAEHIL (formation des jeunes) et MOUKAWALATI (promotion de l’entrepreneuriat par le biais d’une formation et d’une aide financière).
Le marché de travail au Maroc est soutenu par une soixantaine d’agences privées de recrutement dont 40 entités uniquement à Casablanca.