L’investissement est l’un des tout premiers facteurs de développement économique. Le Maroc s’est donc engagé depuis deux décennies dans une série de réformes pour améliorer durablement le climat des affaires et faciliter les investissements.

Une politique de privatisation et de libéralisation a notamment permis de dynamiser plusieurs secteurs économiques stratégiques et de renforcer les liens avec des partenaires internationaux de référence. Parmi ces initiatives, on peut citer :

  1. La libéralisation des transports routier, maritime et transport aérien (En particulier Open Skies avec l’Union européenne et les Etats-Unis) ;
  2. La signature de plusieurs accords de libre-échange (Association Européenne de Libre-échange, Etats-Unis, Égypte, Jordanie, Tunisie) ;
  3. L’entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’Union Européenne en 2000, et l’obtention du statut avancé en 2008 ;
  4. L’extension de la gestion déléguée des services publics (distribution eau/électricité, centrales électriques, infrastructures portuaires, services publics communaux).

Le Maroc a également lancé plusieurs grands plans stratégiques pour réformer les secteurs d’activité les plus porteurs. Ces politiques sectorielles ambitieuses ont été conçues pour mettre en avant les ressources du Royaume et lui donner toute sa place dans un environnement international concurrentiel. La compétitivité économique a été un levier majeur de la conception et du développement de ces plans sectoriels qui continuent à drainer et mobiliser les investissements nationaux ou étrangers. On peut citer par exemple :

  1. le Plan Maroc Vert pour le secteur agricole (2008) ;
  2. le Plan Emergence pour le développement industriel (2009) ;
  3. le Plan solaire marocain Energie (2009).