Le secrétariat du CNEA a participé au séminaire organisé conjointement par le centre de recherche Forum Euroméditerranéen des Instituts de Sciences Économiques (FEMISE) et l’Institut de l’Economie Financière, et ce à l’Université Américaine de Beyrouth le 05 décembre 2016 au Liban, sous le thème « Libérer le potentiel du secteur privé dans les pays méditerranéens du Sud ».
Le séminaire avait comme objectif d’identifier les différents défis du secteur privé des pays du sud de la Méditerranée qui exercent dans un contexte marqué généralement par, d’une part, de grandes instabilités macroéconomiques dans la région, et de l’autre, d’importantes entraves et difficultés, notamment des procédures administratives complexes qui freinent le développement des PME.
A cet effet, trois sessions et une table ronde ont été tenues avec la participation des représentants du milieu de la recherche, des décideurs, des institutions financières, du secteur privé et des bailleurs de fonds internationaux. Elles se sont focalisées sur les aspects suivants :
- l’analyse de l'environnement macroéconomique dans les pays sud de la méditerranée et son impact sur le développement du secteur privé ;
- l’analyse des obstacles auxquels le secteur privé, et les PME en particulier, font face plus largement. Un focus a été fait sur quelques bonnes pratiques en matière de développement du secteur privé et des PMEs comme : le programme d’amélioration de l’environnement des affaires dans le Sud de la Méditerranée – EBESM ; l’initiative Libanaise dite Kafalat qui vise à faciliter l’accès au financement aux PME et les startups ; l’expérience marocaine dans le développement du secteur privé à travers le CNEA ;
- la discussion du rôle de la communauté internationale dans le développement d'un secteur privé dynamique dans les pays de la région avec l'exploration de nouvelles approches des organismes ayant pris part à cette session, à savoir : la Commission Européenne, l’OCDE, la SFI et ANIMA.
A l’issue de la rencontre, l’accent a été mis sur l’importance d’opter pour une approche globale pour s’assurer que les politiques adoptées encouragent le secteur privé, en insistant sur la nécessité de fournir des incitations pour encourager le passage au secteur formel.