De nos jours, le commerce extérieur constitue l’un des moteurs indéniables du développement économique et social. Il est devenu un facteur déterminant dans les stratégies de croissance adoptées par les pays optant pour le libéralisme, dans un contexte marqué par la globalisation poussée des marchés et la mondialisation croissante des échanges internationaux.
Le Maroc est l’un des pays précurseurs en Afrique et dans le monde arabe à avoir opté pour la libéralisation de son économie et de ses échanges, et ce depuis le début des années 80, ce qui a permis son adhésion au GATT en 1987 et la conclusion en 1994 des accords de Marrakech ayant donné naissance à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 1995.
Cette politique s’est renforcée par l’adoption d’une nouvelle génération de réformes volontaristes qui a porté principalement sur l’élimination des mesures non tarifaires tant à l’importation qu’à l’exportation, la simplification du système de taxation des importations et la rationalisation du tarif douanier. La stratégie d’ouverture et de libéralisation entreprise par le Maroc s’est traduite également par la conclusion d’une série d’accords de libre-échange avec ses principaux partenaires commerciaux tels que l’Union Européenne, les pays arabes, les Etats-Unis d’Amérique et la Turquie. De même, d’autres projets d’accords sont en cours de négociation avec notamment les pays de l’Union du Maghreb Arabe et de la CEDEAO. Ces accords émergent comme principal outil de la stratégie d’ouverture visant à renforcer l’intégration du pays à l’économie mondiale et à son environnement régional.
Cette option d’ouverture a été reconduite à travers l’adaptation sans cesse aux changements de l’environnement national et international du commerce international, par l’engagement, au début des années 2000, d’une nouvelle génération de réformes qui s’est concrétisé par l’élaboration et la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de développement et de promotion des exportations.
De ce fait, le développement du commerce extérieur est érigé en composante essentielle de la politique économique générale du Maroc qui vise la modernisation des structures de production dans le cadre des nouvelles stratégies horizontales et sectorielles pour la mobilisation d’une offre exportable compétitive, l’intégration dans des ensembles dynamiques régionaux complémentaires et la diversification des relations commerciales internationales.